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TÉRAMA

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24 décembre 2011

TÉRAMA #23 Camaaragan chapitre XIII

CHAPITRE XIII

 

Le royaume de Scrackoturx fut anéanti et toutes les mauvaises âmes furent libérées. Le soleil brillait et le ciel était d’un bleu pur. Camaraagan et son père se retrouvèrent dans le royaume mortel de Scrackoturx. Non loin le portail gisait en ruine.

 

-Où sont parti les âmes ? Demanda Camaraagan.

 

-Elles ont eu sans doute le droit à une seconde chance, répondit Hanrom.

 

Ils se mirent à regarder le paysage et virent Dénomios accompagné par Neumee, Kardan, Kakuro et les anges qui avaient accompagné Camaraagan furent aussi présent. Camaraagan ne comprenait pas et sa stupéfaction fut encore plus grande quand il vit que sur le dos de Dénomios une forme était assise.

 

-Nous avons réussi Camaraagan, dit Hanrom.

 

Des larmes coulaient de ses yeux. Il lâcha l’épée et couru rejoindre Élasha, elle descendit du dos de Dénomios et se jeta dans ses bras. Ils s’enlacèrent. L’épée que tenait Camaraagan disparut de sa main. Il rejoignit ses parents. Élasha en le voyant venir lâcha son étreinte et entoura son fils de ses bras.

 

-Je suis si contente de te voir enfin mon fils, tu es un beau jeune homme.Tout ce temps que j’ai passé sans pouvoir te donner mon amour doit être rattrapé. Rentrons à la maison.

 

-Comment cela se fait-il que ma mère et les autres aient pu revenir? Demanda Camaraagan à Dénomios.

 

-Alors que tu combattais avec ton père en Enfer, une belle dame vint me voir et me parla. Elle me dit qu'elle avait vue sur tout ce qui se passait à travers l'univers et qu'elle avait le pouvoir de remédier à toutes les fatalités. Sait donc elle qui les a fait revenir.

 

-En tout cas j'aurais aimé la voir afin de la remercier, dit Camaraagan.

 

-Pour l'heure c'est nous qui devons te remercier ainsi que ton père, dirent Kardan et Neumee.

 

Camaraagan se tourna vers eux et s'inclina.

 

-Que souhaitez vous en récompense de votre bravoure? Demandèrent les seigneurs d'Ildara.

 

Camaraagan regarda son père qui lui fit signe de répondre en leur nom.

 

-Nous n'avons besoin de rien, car nous avons déjà ce que nous souhaitons, une famille de nouveau réunie.

 

Tout le monde rentra ensuite chez sois. Les îles de Gréçaï  furent toutes submergées et tous ses occupants trouvèrent la mort. Kardan et Neumee  après avoir longuement débattu, décidèrent d'incorporer des femmes chez les Kardaniens et des hommes chez les Neumiennes. L'épée fut laissée sur place et plus personne ne s'en préoccupa excepté une personne, La Grande Créatrice qui est la maîtresse absolue de l’univers et qui conçut la plupart des galaxies et des planètes qui composent l'univers et les galaxies non-conçus par elle, étaient les fruits de divinités qui lui étaient inférieurs. Elle s'approcha de l'épée et versa une larme tellement pure qu'elle libéra l'âme non consumée de Scrackoturx et lui redonna corps. Le dieu tomba sur l'herbe grasse qui put pousser après la chute de son emprise sur son royaume terrestre. Il était revêtu de son apparence d'homme.

 

-Ou suis-je? Demanda-t-il.

 

-Dans le Monde des Mortels, répondit la déesse.

 

-J'ai donc perdu.

 

Il tint sa tête dans ses mains humaines et se mit à gémir.

 

-J'étais sur le point de gagner et j'ai perdu, mes nouveaux pouvoirs s'en sont allés, ainsi que l'occasion de pouvoir enfin ramener Almara.

 

-Si c'est ton désir, je peux te la ramener. Il te faudra juste promettre de ne plus recommencer ce que tu as fait.

 

-Je le promets.

 

La déesse disparut et à la place où elle s'était tenue un peu plus tôt, apparut Almara.

 

-Almara.

 

Scrackoturx se redressa et sécha ses larmes. Almara tourna sa tête vers lui et le reconnut tous de suite. Elle se mit à pleurer de joie et alla se réfugier dans ses bras.

 

-Almara je t’aime.

 

Elle était heureuse, elle lui répondit.

 

-Moi aussi. Comment suis-je revenue?

 

-Par la volonté d'une dame à qui j'ai fait une promesse en échange de ton retour.

 

Ils se prirent par la main et coururent  joyeusement dans la nature, ils étaient de nouveaux réunis et plus rien ne pourrait les séparer, même pas la mort. Les pierres des quatre éléments qui étaient tombées du corps de Scrackoturx se brisèrent et les âmes des quatre Berhinds se mirent à volées et allèrent rejoindre leur royaume. Un arc-en-ciel se forma, puis un magnifique couché de soleil vint clôturer cette journée pleines d’émotions. Almara et Scrackoturx s’embrassèrent et regardèrent le ciel. Oui, tout était bien qui finit bien.

Fin

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24 décembre 2011

TÉRAMA #22 Camaaragan chapitre XII

CHAPITRE XII

 

Camaraagan entra dans le temple après avoir tué les démons qui gardaient l'entrée, il était gigantesque et entièrement en noir. Il y avait de nombreuses statues, toutes identiques Camaraagan regarda de plus près et pu voir que c’était des représentations d’Almara. Scrackoturx l’aimait tellement qu’il l’avait affiché partout.

 

-Bienvenue dans mon royaume Camaraagan.

 

Scrackoturx se leva de son trône.

 

-Je suis content que tu sois venu.

 

-Vous avez pris une apparence d'homme, à ce que je vois.

 

-Oui. Il sourit. Je sais maintenant comment ramener ma bien aimée à la vie.

 

-Je crois que ça va être inutile car je vais en finir avec vous.

 

-Tu crois ça ?

 

-Oui. Vous êtes idiot au lieu de faire tout ça vous auriez du faire entendre votre voix au Tribunal des Dieux et demander quel soit ramener à la vie lorsque son âme attendait le verdict.

 

Scrackoturx se leva et descendit les marches menant à son trône.

 

-C’est toi qui est stupide, mon père ne l’a pas seulement brûlé vive, il l’a banni de Térama, donc elle n’a pas pu comparaître devant le tribunal. Maintenant donne moi l'épée et en échange grâce à mes nouveaux pouvoirs je ramènerai ta mère.

 

-Je comptais le demander à Mercrédios.

 

-Mercrédios! Il ne peut pas ramener les dieux à la vie. Seul moi peut le faire grâce aux pouvoirs que j’ai obtenus. Si tu me tue, je ne pourrais pas le faire. Donne-moi l’épée et je…

 

-Vous oubliez que ma mère est devenue mortelle, donc je n’ai pas besoin de vous pour la ramener et de plus votre charmant fils ne l’a pas emmené au Paradis, mais dans son royaume se trouvant dans une autre dimension.

 

-Peut-être, mais mon fils ne le fera pas sans mon accord, vu que c’est moi maintenant qui gère tous.

 

-C’est pour ça que je vais en finir avec vous. Si je vous tue Dénomios sera le nouveau roi et donc il autorisera Mercrédios à ramener ma mère et mon père qui lui est au Paradis et n’attend que ça de revenir parmi les vivants.

 

-Tu n’ais pas idiot, j’apprécie ça. Mais il y a un hic, mes pouvoirs dépassent de loin les tiens et donc ne penses pas pouvoir me vaincre.

 

-Quand on est trop sûre de soi il peut arriver qu’on perde, dit Camaraagan

 

-Ça ne m’arrivera pas.

 

-Nous verrons.

 

Il avait les cheveux bruns et un corps bien bâtit et son corps était recouvert d’un habit sombre.

 

-Maintenant prépare-toi à mourir Camaraagan.

 

Il tendit ses bras qui se transformèrent en deux longues épées, une armure noire le recouvrit entièrement, des ailes sortirent de son dos et il s’envola.

 

Camaraagan ne savait plus ou se mettre, son ennemi pouvait voler, mais pas lui. Il pensait que c’était fini, quand soudain arriva quelqu’un auquel il ne s’attendait pas à voir, son père.

 

-Qu’attends-tu, mon fils ?

 

Les portes étaient grandes ouvertes et Hanrom se tenait dans l’ouverture.

 

-Une invitation de sa part à venir le rejoindre.

Il avança d’un pas tranquille et regarda en haut.

 

-Enfin je peux voir mon assassin. Assassin qui a prit la voie des aires vu qu’il a peur d’être en bas et de battre le fer à  la loyal, avec mon fils. Vous les dieux, vous êtes tous des pleutres. Seul Dénomios possède du courage.

 

-Je ne sais pas comment tu as pu sortir du royaume des bons esprits, c'est sûrement grâce à mon frère, peut importe, je vais te reconduire prestement là d'où tu viens et en aurais jamais du sortir.

 

Hanrom sourit et dit à Camaraagan :

 

-Donne-moi l’épée mon fils !

 

-Tu es sûre ?

 

-Absolument.

Il s’avança et rejoignit son fils.

 

-Non ! Tu n’as pas le droit, cette tache n’est plus la tienne Hanrom, explosa Scrackoturx.

 

-C’est entre toi et moi maintenant.

 

-Alors trouve la mort une fois de plus.

 

Scrackoturx vola vers le sol, ses deux bras épées en avant.

 

Hanrom au dernier moment prit l’épée des mains de Camaraagan et para l’attaque. Le dieu du mal fut sous le choc.

 

-Comment est ce possible ?

 

-Tu ne sais pas te battre voilà tous.

 

-Tu vas voir.

 

Il plia ses ailes et fit jouer de ses bras, Hanrom parait les coups un par un.

 

-Tu peux mieux faire, dit il à Scrackoturx.

 

-Je vais donc te montrer ma vraie puissance.

 

Scrackoturx prit sa vraie apparence, le plafond risqua de se briser vu la taille du dieu et des boucliers runiques volèrent autour de lui. Scrackoturx regarda ses ennemis et rit.

 

-Qu’en dîtes-vous ?

 

Hanrom ne fut même pas ébranlé.

 

-Je m’attendais à mieux.

 

Il regarda Camaraagan et dit :

 

-Ça te dirait de te battre à mes côtés ?

 

-Oui, mais je n’ai pas d’autres armes.

 

-Dans ce cas.

 

Il lança l’épée au-dessus de lui et dans une vague de lumière elle se divisa.

 

-Une arme a toujours sa jumelle cachée quelque part. Il suffit de la trouvé grâce à son cœur. Quand tu auras compris ça tu seras invincible et personne ne pourra t’arrêter.

 

-Bien compris.

 

-Alors attrape.

 

Camaraagan tendit le bras et la seconde épée rejoignit sa main.

Hanrom réceptionna la première.

 

-Maintenant !

 

Scrackoturx déversa toute sa force destructrice et nouvellement acquise. Les pouvoirs des quatre éléments furent déchaînés, père et fils firent face et évitèrent les attaques, puis attaquèrent le dieu. Les deux épées à elles seules réussirent à briser la défense de Scrackoturx. Le corps de Scrackoturx telle une passoire laissa s’échapper les quatre pierres. Il était maintenant vulnérable.

 

-Soyez maudit !

 

Il transperça le plafond de ses bras et le détruisit.

 

-Tu ne t’enfuiras pas ! Cria Hanrom. Tant que je serai encore sur mes deux jambes et que mon cœur battra dans ma poitrine.

 

Il prit l’épée à deux mains et se laissa envahir par sa puissance. Il prépara son attaque et laissa son arme se déchaîner. L’arme fit des mouvements incroyables et le corps de Scrackoturx fut enfin anéanti, le dieu disparut dans un torrent de lumière et tout le temple fut détruit.

 

24 décembre 2011

TÉRAMA #21 Camaaragan chapitre XI

CHAPITRE XI

 

Le royaume de Scrackoturx était ténébreux et divisé en trois partie: la première partie contenait les corps des défunts, Scrackoturx, n’a aucun droit de les garder, mais il a désobéi. Il se sert des corps afin de créer une armée qui lui soit totalement soumise. La deuxième partie contenait les mauvais esprits, ils vivent comme les bons esprits dans des maisons, leurs habits sont noirs et portent leur nom et comment ils sont morts. La troisième partie est composée du temple de Scrackoturx. Les trois parties sont séparées par des murs invisibles. Dans chaque partie des démons patrouillaient. Scrackoturx était assis sur son trône et méditait, le temple était silencieux, il pouvait néanmoins entendre les cris inhumains de son armé de corps sans vie et les plaintes des esprits. Le vent soufflait fort. Scrackoturx ne sortait pas de sa rêverie, il imaginait son nouvel empire, ou il serait le seul maître. Camaraagan arriva enfin, suivi des anges de Sterphax. Ils passèrent dans le royaume de Scrackoturx sans mal et là ils virent le monceau de corps distordus qui leur faisait face. Les créatures regardèrent les nouveaux venus et leurs yeux devinrent rouges, signe qu’elles avaient besoin de purger leur soif éternelle de sang. Les anges attendirent les ordres, leur épée était déjà dégainée et leur bouclier levé.

 

-En avant ! Cria Camaraagan.

 

Il avait repris sa vraie apparence et portait désormais une armure étincelante que lui avaient remise les anges. Il partit en avant muni uniquement de son épée, de son courage et suivi par les soldats ailés qui n’avaient qu’une envie purifier cet endroit. Le combat fut terrible, les abominations sautaient sur leurs ennemis et d’une manière affreusement barbare s’abreuvaient de leur sang. Les épées tranchaient les corps qui étaient à leur porter. Une fois la boucherie finie l’armé du bien rangea les armes et traversa le second mur. Les mauvais esprits ne firent pas attention à eux. Le peu d’anges qui restaient, se mouvaient dans la foule spectrale. Au moment où Camaraagan allait franchir le mur menant à la troisième partie du domaine de Scrackoturx. Les esprits devinrent subitement agressifs et s’agrippèrent aux soldats jusqu’à les faire choirent sur le sol et leur hurlèrent à la face leurs désespoirs ou leurs malédictions. Les anges furent empêtrés et ne se relevèrent plus jamais. Camaraagan se précipita hors de cet espace néfaste et pu enfin souffler.

Il se trouva devant le temple austère du dieu du mal, enfin il allait pouvoir en découdre.

 

 

 

 

24 décembre 2011

TÉRAMA #20 Camaaragan chapitre X

CHAPITRE X

 

Scrackoturx-Neumee était accompagné d’une dizaine de prêtresses, elles entrèrent dans le temple de Amésta. La déesse de la terre était assise sur son trône et regardait sans comprendre, elle cherchait une personne qu’elle ne voyait pas à son grand regret. La fausse Neumee s’inclina, les prêtresses suivirent.

 

-Ou est Dénomios? Demanda Amésta.

 

Il prit un air contrit et dit :

 

-Scrackoturx a mené à bien ses plans de conquête. Il l'a tué ainsi que Némestis, Galwroak et Sterphax et il a prit mon apparence pour tuer Kardan.

 

-Ils sont donc mort ? Je ne parviens pas à le croire.

 

-Le porteur de l’épée aussi a trépassé, ajouta Scrackoturx.

 

-Non, ce n’est pas possible!

 

-Malheureusement c’est la vérité.

 

Amésta prit un air contrit et dit :

 

-Je suppose que nous sommes les prochaines sur sa liste, dit Amésta.

 

-À moins que vous ne vous excusiez.

 

-De quoi !?

 

-Vous rappelez vous de Almara ?

 

-Oui.

 

-Excusez vous auprès de lui pour ne pas avoir arrêté Néméstis, quand il a désiré tuer Almara.

 

-Tu crois sincèrement qu’il va arrêter sa triste entreprise pour une telle chose ? Demanda Amésta incrédule.

 

-Peut-être.

 

-Tu as l’air de ne pas avoir peur de mourir, ma fille?

 

-Non, cela ne me dérangera pas si je meurs de sa main, car c’est justifié.

 

-Qu’oses-tu dire ? Tu appuies sa démarche ?

 

-Vous n’avez pas empêché la mort injustifiée d’Almara. Il est normal qu’il se venge, car vous lui avez enlevé ce qui comptait le plus pour lui.

 

-Sottise, il n’aurait jamais réussi à la préserver de sa folie.

 

-Il l’aimait. Il n’aurait jamais pu lui faire de mal.

 

-Je n’ai pas à m’excuser.

 

-Alors vous allez mourir.

 

Les portes du temple d’Amésta s’ouvrirent en grand et Camaraagan apparut sous l'apparence féminine utilisé par Dénomios pour rendre visite à Amésta.

 

-Dénomios! Tu n'es pas mort, dit Amésta stupéfaite.

 

Camaraagan s’agenouilla et dit :

 

-Non, je suis toujours vivant.

 

Il pointa son doigt vers Scrackoturx et reprit.

 

-Ce n'est pas Neumee, mais Scrackoturx.

 

-Que dis-tu ? Demanda Amésta.

 

-Il vous abuse par son déguisement, il est venu pour prendre votre pierre.

 

Amésta regarda Scrackoturx s’en comprendre.

 

-Est ce vrai ?

 

-C'est faux, c'est lui Scrackoturx, Dénomios est mort, se défendit Scrackoturx.

 

-Je suis bien Dénomios, il faut me croire, dit Camaraagan pour donner plus de poids à ce qu’il disait.

 

-Il ment, vous dis-je. Vous savez bien qu'il aime abuser les autres par ses déguisements.

 

-Si vous ne me croyez pas mère, dit Camaraagan, dans ce cas.

 

Il dégaina l’épée forgée par Tanrock.

 

-Cela vous convient-il comme preuve de ma sincérité?

 

-Oui, je te crois mon fils. Prêtresse saisissez vous de l’imposteur!

 

-Je ne crois pas, lança Scrackoturx.

 

Les prêtresses étaient en fait des banshees déguisées.

 

-Emparez vous de tête de vache !

 

Les banshees saisirent la déesse et la firent se lever de son trône.

 

-Tu me paieras ça, dit Amésta.

 

-Sauf si vous mourrez.

 

Il sortit une dague et la lança sur Amésta, son corps se changea en un tas de terre et la pierre tomba dessus. Scrackoturx s’avança. Camaraagan accouru.

 

-Tu ne m’auras pas Dénomios.

 

Il saisit la pierre et dit :

 

-Banshees emparez vous de lui !

 

Elles s’accomplirent et là Camaraagan pu montrer l’entendu de ses pouvoirs. Il écarta les bras et une onde de choc envoya valser les banshees qui furent réduites en poussières.

 

-Tu es Camaraagan! mais c’est impossible! C’est donc pour ça qu’Altrax est mort! Tu n’as pas gagné car la dernière pierre est en ma possession.

 

Il l’enfonça dans son ventre et fut envahi par sa puissance.

 

-Le dernier combat n’aura pas lieu ici. Je t’attendrai dans mon royaume et là-bas le destin de tous se jouera. Viens si tu l’oses.

 

Il s’évapora. Kakuro entra dans le temple peut après.

 

-Élu, le peuple de l’air attend tes ordres.

 

-Il faudrait que vous m’emmeniez chez Scrackoturx. Au faite comment va Dénomios ?

 

-Bien, son état s’est amélioré, malheureusement il ne pourra nous accompagner

 

-Je vois, je dois donc finir seul le travail.

 

-Oui.

 

-Très bien allons-y.

24 décembre 2011

TÉRAMA #19 Camaaragan chapitre IX

CHAPITRE IX

 

Dénomios toujours en Almara prit Camaraagan sur ses épaules.

 

-Reste en vie, je t’en supplie, ne meurs pas maintenant. Nous allons voir Sterphax, il a des anges qui pourront, je l’espère te rétablir.

 

Il prit sa vraie forme et s’envola. Le ciel était obscur et il pleuvait, le tonnerre grondait et des éclaires zébraient le ciel. Dénomios battaient des ailes avec difficulté, la pluie le fouettait. Camaraagan regardait le ciel, des gouttes d’eau perlaient sur son visage. Ses lèvres étaient à demi ouverte, il respirait difficilement. On voyait dans ses yeux de la tristesse. Des bourrasques de vent les firent vacillaient à mainte reprise Camaraagan failli tomber dans le vide. Enfin ils furent en vue de l’île de Sterphax, des anges vinrent à leur rencontre.

 

-Le seigneur nous a demandé de venir chercher le porteur de l’épée. Il est entrain de ce faire attaquer par un mortel.

 

”Altrax nous a devancés. “  Se dit Dénomios.

 

-Pouvez-vous faire quelque chose pour lui ? Demanda Dénomios.

 

-Nous sommes désolés, seule son épée pourrait le remettre d’aplomb. Nous essayons de la récupérée, mais l’ennemi est puissant.

 

-Nous faisons le plus vite possible. Dit Dénomios.

 

-Nous devons le prendre en charge nous-même, le temps nous est comptés, lui dirent les anges

 

-Bien je vous le confie donc.

 

-Nous prendrons soins de lui.

 

Ils prirent Camaraagan, le mirent sur un griffon et se dirigèrent vers le sol, ils planèrent ensuite, puis atterrirent près du portail.

 

-Dépêchons nous, dit l’un des anges.

 

Ils se saisirent de Camaraagan et l’emmenèrent. Ils traversèrent le portail et se trouvèrent devant le temple de Sterphax. Les portes étaient grandes ouvertes Altrax était entouré par des anges en armure.

 

-Saisissez vous de l’épée ! Ordonna un archange.

 

Altrax tournoya sur lui-même et fit plusieurs enchaînements ses adversaires volèrent dans tous les sens et percutèrent colonnades ou murs.

 

-Ne ne le laissez pas m’atteindre ! Fulminait Sterphax.

 

-Toi tu vas bientôt te taire et disparaître à jamais, lança Altrax.

 

Il envoya l'épée sur Sterphax.

 

-Vous êtes des incapables, vous ne vous battez même pas, je doute même que vous sachiez tenir une arme, dit Altrax.

 

-Garde ça pour toi! Tonna Sterphax.

 

Son corps se dispersa et sa pierre tomba.

 

-Une de plus, dit Altrax en la prenant.

 

-Pose ça ! Ordonna l’un des anges qui tenait Camaraagan.

-Ou ?

 

-Notre sauveur va te faire payer tes méfaits.

 

-Quoi ? Vous parlez de cette misérable petite chose que vous portez, à part foncer tête baisser et se prendre des coups il ne sait rien faire d’autre et maintenant qu’il n’est plus un homme. Je doute qu’il ou plutôt elle sache tenir une épée dans son état.

 

-Tu peux rire, mais sache que… Tu verras. Viens dans ma main ! Ordonna-t-il à l'épée.

 

-Comment est ce possible!? S'étonna Altrax.

 

L’ange fit apparaître l’épée dans sa main.

 

-Sache que mon nom est Kakuro. Posez le !

 

Les autres anges obéir. Il posa l’épée sur le corps de Camaraagan et dit :

 

-Renais Camaraagan!

 

Le corps de Camaraagan se releva tous seul, l’arme survolait devant sa poitrine. Un torrent de lumière le submergea et le  trou gravé dans sa chaire se referma.

 

-Pas possible ! Dit Altrax.

 

L’épée qui survolait toujours se positionna à l’horizontale et partit d’un coup chercher le cœur de l’ennemi, elle fusa dans l’aire et s’illumina. Altrax reçut l’épée comme un trait de lumière, son corps fut hors du temps pendant une minute qui semblait infinie. Il ne tomba pas à terre, car il avait été dispersé en fumée, l’épée se planta dans le sol, la pierre avait malheureusement était envoyée au dernier moment à Scrackoturx quand Altrax avait été transpercé. Il ne manquait au dieu qu’une pierre, celle de la terre.

 

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24 décembre 2011

TÉRAMA #18 Camaraagan chapitre VIII

CHAPITRE VIII

 

La nuit était venue, la capitale du peuple de Neumee était éclairée plus que d’habitude et le temple était rempli de fidèles car Neumee s’était montrée à ses filles personnellement, en fait c’était Scrackoturx, mais elles l’ignoraient. Elle avait les cheveux châtains attachés en une longue natte et une taille des plus fines, elle était vêtue d'un péplos richement décoré couleur crème et un voile transparent ainsi qu'une couronne reposaient sur sa tête. Toutes les femmes étaient venues la voire. Scrackoturx sourit et pensait que c’était vraiment facile de berner les mortels. Il leva les bras et les conversations s’arrêtèrent. Il s’assit et tout le monde attendit son discours. L'impératrice et les prêtresses se tenaient derrière lui.

 

-Mes filles, votre mère bien aimée s’est fait dérober une épée, par une paria, elle a osée pénétrer dans mon royaume et me l’a dérobée, elle est accompagnée d’un ours, si vous la voyait amenée la moi ici, je resterais là en attendant.

 

Le lendemain Dénomios et Camaraagan arrivèrent à destination, la capitale se dressait devant eux belle et prospère, Camaraagan n’avait jamais vu autant de bâtisses réunis au même endroit. Ils descendirent de leur cheval et le tinrent par la bride. Ils entrèrent dans la ville qui était en pleine  effervescence, de nombreuses femmes se dirigeaient vers le temple, les bras remplit d’offrandes.

 

-Neumee doit être ici étant donné le nombre de personne qui se dirige vers son temple, déclara Dénomios.

 

-Si on allait la voir ? Suggéra Camaraagan.

 

-Il serait inutile d’aller la déranger.

 

-Au contraire.

 

Deux soldates s’avancèrent vers eux. Elles portaient une armure romaine, un glaive, un pavois et un pilum.

 

-Tu as une bien belle épée jeune fille, dit l’une d’elles. Puis-je connaître ton nom ?

 

-Elasha.

 

-Bien Elasha suis nous sans faire d’histoire.

 

-Que lui voulez-vous ? Demanda Dénomios.

 

-Cela ne te regarde pas ma sœur.

 

-Si, car je suis responsable d’elle.

 

-Et bien viens, si le cœur t’en dit.

 

Elles désarmèrent Camaraagan et l’attachèrent. Dénomios et Camaraagan furent emmenés au temple.Une fois arrivé, ils virent que le temple était bondé. Ils eurent du mal à se frayer un chemin vers le fond de l’édifice. Les soldates jouèrent des pieds et des mains.

 

-Place faite place!           

 

Enfin ils se trouvèrent devant Scrackoturx-Neumee.

 

-À genoux! Ordonnèrent les soldates.

 

-Que m’amenez-vous là ? Demanda la fausse Neumee.

 

-Nous soupçonnons la jeune blonde de vous avoir dépossédé de votre épée.

 

Dénomios ne comprit pas de quoi il en retournait et regardait Neumee sans comprendre.

 

-Montrez-la-moi ! Ordonna Scrackoturx.

 

Celle qui tenait l’arme la lui tendit.

-Oui, c’est bien elle.

 

Scrackoturx n’en croyez pas ses yeux.

 

-Neumee qu’est ce que ça signifie? Demanda Dénomios.

 

Le dieu du mal le regarda et sourit.

 

-Dénomios !

 

Il demanda aux deux soldates de faire vider le temple.

 

Dès qu’ils furent tous les trois Dénomios redemanda :

 

-Neumee qu’est que ça signifie ?

 

-Ça signifie que vous avez perdu, dit-il de sa vraie voix.

 

-Scrackoturx !

 

-Oui, c’est comme ça qu’on m’appelle, dit-il en riant.

 

-Où est Neumee ?

 

-Qu’est ce que ça peux-te faire ?

 

-Ça peu me faire que c’est ma demi-sœur.

 

-Et la mienne aussi as-tu oublié?

 

Il se désintéressa de Dénomios et regarda Camaraagan.

 

-Viens! Que j’en finisse avec toi, une bonne fois pour toute fils de Hanrom.

 

-Non, je ne vais pas mourir, maintenant que je suis devant l’assassin de mon père.

 

-D’après Altrax, tu ne serais pas te battre, dit-il.

 

-Vous voulez venir voir ?

 

Camaraagan tendit le bras et son épée atterrit dans sa main ouverte.

 

-À part des tours de passe-passe comme tu viens de me montrer, que peux-tu faire d'autres, qui pourraient m’éblouir ?

 

Il ne répondit pas, mit son épée en face de lui et chargea. Scrackoturx prit l’apparence de la mère de Camaraagan et celui-ci resta cloué sur place.

 

-Tu oserais tuer ta mère ?

 

-Camaraagan ne l’écoute pas, elle est morte, cria Dénomios.

 

Scrackoturx s’approcha de lui et reprit l’épée sans qu’il ne fasse le moindre geste.

 

-Tu es trop prévisible.

 

Il le fit tomber sur les marches qui menaient au trône de Neumee. Camaraagan dévala les degrés dans un craquement d’os, jusqu’à ce que son corps s’arrêta. Scrackoturx le rejoignit tranquillement et une fois arrivé à sa hauteur :

 

-Tu veux que je te rende cette épée, n’est-ce pas ? Et bien prend, car je te la laisse.

 

Il planta l’arme dans le corps de Camaraagan. Un jet de sang sortit de sa bouche.

 

-Noooooooooooon ! Cria Dénomios.

 

Scrackoturx remonta du même pas tranquille et rejoignit le trône. Dénomios courut vers le jeune homme meurtrit, extirpa l’épée et monta les marches deux par deux.

 

-Tu vas payer.

 

Il brandit l’arme. Scrackoturx reprit l’apparence de Neumee. Dénomios alors qu’il allait pouvoir venger Camaraagan arrêta au dernier moment son geste.

 

-Dénomios que fais-tu?

 

Dénomios abusé par la voix de Neumee et croyant que s’était vraiment elle, laissa tomber l’épée. Scrackoturx reprit une fois de plus l’arme et quand il voulut l’abattre sur Dénomios, celui-ci au dernier moment changea d'apparence et prit celle d’Almara, l'amante mortelle de Scrackoturx. Scrackoturx avant d’être le dieu assoiffé de sang qu’il était devenu, était pacifique et aimait cette fille. Mais son père n’aimant pas que son fils s’entiche d’une mortelle, la tua en la brûlant. Fou de chagrin Scrackoturx qui à l’époque avait prit une apparence d'homme, car il répudiait sa vraie forme, se changea en femme pour essayer d'oublier cette triste histoire. Il détesta son père et voulu devenir le plus puissant des dieux pour pouvoir suppléer les Bhenrids et décider seul de l’avenir de Térama. Il se mit donc en quête des quatre pierres élémentaires que possédaient les Bhenrids. C’est pour cela que Néméstis fut le premier à mourir. Scrackoturx reprit contenance et hurla :

 

-Pourquoi as-tu osé prendre son apparence ?

 

Dénomios se ressaisit et dit :

 

-Juste retour des choses, tu as abusé Camaraagan en prenant l’apparence de sa mère, puis de notre demi-sœur. Il est donc normal que j’abuse de toi en devenant Almara.

 

-Ne parle plus avec cette voix que j’ai essayée d’oublier.

 

-Où est Neumee ?

 

-Je..Je l’ai tuée, puis avec son apparence, j’ai assassiné Kardan. Je suis donc le roi et la reine d'Ildara.

 

-Monstre.

 

-À présent, j’ai tout un monde à gérer, donc si tu veux bien m’excuser, je dois tirer ma révérence.

 

Il s’évapora laissant Dénomios seul avec un Camaraagan meurtri.

 

24 décembre 2011

TÉRAMA #17 Camaaragan chapitre VII

CHAPITRE VII

 

Ils arrivèrent dans un torrent de lumière chez Dénomios. Tout y était blanc, chaque mort avait sa propre maison. Ils étaient tous habillés de la même façon, avec une toge blanche, leur nom était écrit et comment ils sont mort. Il emmena Camaraagan dans l'une des maisons.

 

-Où suis-je? Demanda-t-il.

 

-Dans un endroit où l’on peut remettre d’aplomb n’importe qui, car ici se trouve un mortel ayant reçu le pouvoir de guérir tous les maux. J'ai moi-même le pouvoir de guérir, mais dans ton cas je ne pouvais malheureusement rien faire. J'espère qu'il trouvera un moyen de te soigner. Il est notre seul espoir.

 

Il l’allongea sur un lit et le mit à l’aise. Un homme entra, il avait un bandeau sur les yeux et portait une toge blanche.

 

-Bonjour, mon jeune ami.

 

Camaraagan tourna la tête vers le nouveau venu et le reconnu.

 

-Je vous connais!… Vous êtes l’homme que j’ai protégé des brigands qui vous avez attaqués, dit Camaraagan.

 

-Oui, répondit le vieil homme.

 

-Elructon était celui que nous avions chargé de protéger l’épée jusqu'à ce que son nouveau propriétaire vienne la retirée. Il s’occupera de toi.

 

-Vous êtes blessé seigneur, puis je vous…

 

-Non, tu sais bien que je peux guérir tous seul, mais par contre la seule chose que je regrette c’est de ne pas pouvoir le soigner.

 

-Ne vous tourmentez pas, lui dit Elructon.

 

-Je vais me reposer, dit Dénomios.

 

Il se retira et laissa seul le vieil aveugle et le jeune homme.

 

-Il ne te l’a pas dit, mais ton père est ici, dit Elructon.

 

Camaraagan le regarda.

 

-Mon père!

 

-Oui, car il s’était battu vaillamment pour la liberté, il avait donc bien évidemment une place parmi nous ici.

 

-Quand pourrais-je le voir ?

 

-Une fois que tu seras rétabli. Au fait quand tu iras mieux Dénomios compte passer par le territoire du peuple de la Darbock Neumee au sud, pour pouvoir se rendre chez la Bhenrid Amésta. Et donc il faudra que tu renonces pendant plusieurs jours à ta condition d’homme et que tu deviennes une femme, c’est le seul moyen qu'il y a pour passer sans y apporter la peur et le désordre, car les enfants de la Darbock Neumee ne sont pas sensées savoirs que les hommes existent et de plus pour pouvoir rentrez dans le sanctuaire du royaume d’Amésta, il faut obligatoirement être femme pour pouvoir passer, car elle n'aime, n'y accorde sa confiance aux hommes. Donc il n’y a pas d’autres solutions. Une fois là-bas il faudra se méfier car Scrackoturx sera obligé d’y aller en personne si il veut pouvoir se saisir de la pierre de la terre. Méfit toi donc des prêtresses et des nymphes.

 

-Je ferai de mon mieux.

 

Elructon posa ses mains sur Camaraagan, de la lumière blanche en sortit et le jeune homme fut enveloppé d’une aura.

 

-Je vais maintenant te laisser, cette aura te soignera, je suis obligé d’utiliser ce sortilège de réparation corporel, car les blessures que tu as subies sont faites par de la magie élémentaire. Il m’est donc impossible de te soigner en une fois. Demain tu verras ton père.

 

Le lendemain Camaraagan pu voir son père qui était sur le pas de la porte.

 

-Tu es réveillé ? Demanda-t-il.

 

-Oui, répondit Camaraagan.

 

Il rentra et s’avança près du lit. Camaraagan se mit en position assise. Hanrom serra son fils contre lui et versa une larme.

 

-Je ne t’ai vu que quand tu es né, puis je suis parti me battre, je n’ai pu te donner l’amour paternel dont tu avais besoin, j’en suis navré.

 

-Ce n’est pas de ta faute, parle- moi de ma mère.

 

-Elle était la plus belle chose qui m’était arrivé, elle avait tout ce qu’un homme aurait pu rêver de mieux. Je l’aimais, je ne sais pas pourquoi les dieux ont voulu sa mort. Ta mère, juste après notre mariage, m’apprit qu’elle était une déesse et que les boulangers du village n’étaient pas ses vrais parents. Elle était tombée amoureuse de moi en me voyant un jour depuis sa nef. Plus les jours passaient et plus son ardent désir de se tenir contre moi et d'être aimée en retour, fit qu’elle décida de quitter sa nef ainsi que toutes ses responsabilités, pour moi. Elle se fit prendre pour fille par les boulangers, changea de nom et s’empressa de venir à ma rencontre. Elle avait de la chance, car quand je l'ai vue, je suis tombé sous le charme et son désir se réalisa.

 

-J’aimerais tant la voir, dit Camaraagan.

 

-Peut-être un jour, lui répondit son père.

 

Dénomios entra.

 

-Je… Il va falloir y aller Camaraagan. Elructon t’a expliqué ?

 

-Oui, je suis au courant.

 

-Bien, des vêtements appropriés te seront donnés et avant…

 

Il marcha vers le lit et toucha Camaraagan.

 

-Je te donne un peu de mon pouvoir de métamorphose.

 

Camaraagan se sentit tout bizarre, son corps était entrain de changer.

 

-Hanrom, viens! Laissons lui on peut d’intimité.

 

-Bien.

 

Ils sortirent et laissèrent Camaraagan seul. Elructon entra une fois que le jeune homme eut fini sa transformation.

 

-Voilà tes vêtements Elasha.

 

-Elasha ?

 

-Oui, c’était le nom mortel de ta mère.

Il déposa le tous sur le lit.

 

-Dénomios aussi ?

 

-Oui, dépêche-toi Lydia t’attend.

 

Elructon sortit. Camaraagan mit du temps à s’habituer à son nouveau corps, Il regarda longtemps les vêtements qu’il devrait porter, puis les mis. Il sortit et vit Dénomios, il avait un pantalon en cuir, un haut en flanelle et des bottes, ses cheveux étaient blonds et éclatants. Camaraagan se sentit soudain mal à l'aise car le dieu était devenu un très belle jeune femme et il ne put s'empêcher de rougir.

 

-Tu t’es habitué à ta nouvelle morphologie ? Lui demanda-t-il.

 

Camaraagan quitta ses pensées et regarda le dieu.

 

-Oui, mais je me sens bizarre, répondit Camaraagan.

 

-On si fait, lui dit Dénomios.

 

-Où est mon père ?

 

-Il est temps d’y aller.

 

-Où… ?

 

-Tu le seras plus tard. Monte sur ton chevale nous partons maintenant.

 

Il s’exécuta sans broncher.

 

-Suis-moi!

 

Il fit galoper sa monture en direction du portail et disparut de son royaume, Camaraagan le suivit.

 

24 décembre 2011

TÉRAMA #16 Camaaragan chapitre VI

CHAPITRE VI

 

Ils arrivèrent enfin à la mer. Au loin ils purent apercevoir l’île du dieu poisson. Entre temps Dénomios avait guéri les blessures de Camaraagan.

 

-Comment allons nous traverser ? Demanda Camaraagan.

 

-Je vais te montrer ma vraie apparence. Lui répondit Dénomios.

 

Camaraagan le regarda un moment avant de dire.

 

-Vous pouvez voler ?

 

-Oui.

 

Il se mit sur ses pattes arrière, écarta ses pattes avant et regarda le ciel. Une aura lumineuse l’entoura, il se mit à perdre son apparence d’ours et devint un esprit aérien, deux grandes ailes éthérées se trouvaient de chaque côté de son corps.

 

-Monte sur mon dos, nous n’avons pas une minute à perdre!

 

Il s’exécuta tout de suite. Le dieu se mit à faire battre ses quatre ailes de grandes envergures et monta haut dans le ciel. Il mangea en quelques secondes les nombreux miles et ils arrivèrent sur l’île. Une fois les pieds dans l’eau, ils découvrirent une nef qui avait mouillé l’ancre plus loin.

 

-Il faudra faire attention, jeune homme. J’ai l’impression que nous ne saurons pas seule.

 

-Ne vous en faites pas.

 

Ils marchèrent sur le sable et quelques pas après. Ils firent enfin halte devant un portail gravé de runes, il était imposant et le flux qui en sortait était d'eau.

 

-Il faut passer ce portail, il nous permettra de nous rendre au royaume de l'Eau.

 

Ils traversèrent le flux et furent immergés dans le royaume de l'Eau se trouvant dans le Monde des Immortels et se mirent à nager vers le fond. À peine avaient-ils fait quelques brasses qu’ils se trouvèrent devant les portes du temple du dieu de l'eau, qui étaient gardées par deux krakens portant d’immenses tridents. Aux alentours du temple du dieu de l'eau étaient bâties de nombreuses habitations de style Antique, les habitants qui si trouvaient étaient des sirènes, tritons et autres créatures marrines engendrés par Galwroak.

 

-Ce sont les gardiens du temple, dit Dénomios en montrant les imposants krakens.

 

-Que venez vous faire ici ? Dirent-ils.

 

-Nous sommes venus avertir votre suzerain d’un danger.

 

-Il n’est pas ici.

 

-Je suis un dieu et je n'ai aucune rancœur pour Galwroak.. 

 

-Nous ne devons faire entrer personne, car il y a un intrus derrière ces portes. Et nous avons pour ordre…

 

-Je suis Dénomios et je viens en paix.

 

Ils ne dirent rien. Puis les portes s'ouvrirent. Ils purent voire Altrax se battant contre des élémentaux d’eau. Derrière se tenait Galwroak qui regardait le spectacle, entourait de sirènes qui lui faisaient du charme et des nymphes dansaient au rythme d’une musique qui venait dont ne sait où. Son temple était vaste et les murs étaient tapissés d’algues et autres coquillages. Le dieu se délectait du combat.

 

-Tu croyais pouvoir me dérober ma pierre aussi facilement? Lança-t-il à Altrax.

 

Il ne lui répondit pas.

 

-Camaraagan va les aider !

 

Il nagea le plus vite possible pour atteindre le temple mais c’était trop tard. Altrax on ne sait comment lança une de ses épées en plein dans le cœur du dieu marin. Il laissa échapper une myriade de bulles d’oxygène avait de s’affalait sur son trône et de se liquéfiait. La pierre d’eau tomba par terre. Le nouvel empereur des îles Gréçaïennes la prit, Camaraagan le transperça quand celui-ci se redressa. Il sortit son arme et ne comprit pas pourquoi sa lame n’était pas imprégnée de sang.

 

-Alors on m’attaque par le dos, fils de Hanrom. Ce n’est pas correcte. Il se tourna vers lui. Tu n’as pas froid aux yeux ?

 

Il tint fermement la pierre dans sa main droite et décocha un coup droit au jeune homme, des tourbillons d’eau l’envoyèrent percuter une colonne.

 

-Tu as de la chance que mon maître ne veuille pas que je te tue, si ce n’était pas le cas, tu ne serais déjà plus de ce monde.

 

Dénomios se jeta sur Altrax et le fit tomber. Il le repoussa et des ondes le frappèrent. Le visage de Dénomios était buriné et du sang m’acculait son pelage blanc d'ours.

 

-Au fait cela ne servira à rien d’aller chez Némestis, car il est déjà mort, je l’ai tué de mes mains.

 

Dénomios se rua sur Altrax et reçut un coup au thorax, qui lui coupa le souffle.

 

-Vous me faite pitié à voir, vous attaquez sans réfléchir et vous ne vous défendez même pas.

 

Les krakens arrivèrent et au moment où ils allaient abattre leurs armes sur lui, il disparut sans laisser de trace. Dénomios se releva péniblement, les blessures qu’il avait reçues ne s’étaient pas guéries. Il ne comprenait pas. Camaraagan lui était mal-en-point, son dos en avait pris un coup et il n’arrivait plus à se lever.

 

-Si ce Altrax est devenu si fort grâce à cette pierre, je n'ose imaginer la force qu’aura Scrackoturx quand il les aura toutes en sa possession, nous courrons à la catastrophe.

 

Il reprit de nouveau sa véritable apparence et mit Camaraagan sur son dos.

 

-Il nous faut agir vite.

 

Le halo lumineux qui l’entourait brilla de mille éclat et il se retrouva chez lui.

 

24 décembre 2011

TÉRAMA #15 Camaaragan chapitre V

CHAPITRE V

 

Après plusieurs heures d'une course effrénée, ils furent surpris par une tempête de sable.

 

 -Horreur So, mon fils à fait s'abattre une tempête de sable, il faut que je lui dise d'arrêter.

 

-Va-t-il vous entendre?

 

Une nef surgit de la tempête et s’approcha de nos deux amis. Un filet les attrapa et ils furent hissés jusqu’au pont du navire, des hommes saisirent le filet et le déposèrent, puis ils le défirent. Camaraagan et Dénomios furent enchaînés. Les hommes d’équipage les encerclèrent et leur chef descendit à leur rencontre.

 

-Tiens, tiens, qui voilà.

 

-Juckstar, dit Dénomios.

 

-Que fais-tu si loin de chez toi ? Demanda-t-il à Dénomios.

 

-Ça ne te regarde pas.

 

Il s’approcha, c’était un squelette entourait d’une aura rouge sang. Il avait une armure et portait deux épées. Dénomios brisa ses chaînes, sous les yeux de ses ennemis. Camaraagan fixait Juckstar. Le dieu de la guerre se sentit soudain mal à l’aise.

 

-Pourquoi me fixes- tu ainsi ?

 

-Ton demi-frère Mercrédios m’a pris ma mère.

 

-Rien que ça, c’est donc pour ça que tu me regardes avec autant de haine?

 

-Oui…

 

Dénomios d’un coup de patte défit les liens de Camaraagan, celui-ci récupéra son arme. Il sauta vers Juckstar son arme brandit à deux mains.

 

-Tu vas payer.

 

-So.

 

Un vent de sable s’abattit sur Camaraagan et le fit mordre la poussière. Le sable répandu sur le plancher se rassembla et forma un corps, c’était So le dieu du sable et de la chaleur, sa nef s'arrima à celle de Juckstar.

 

-Tu es impulsif jeune homme, crois-tu pouvoir battre un dieu, même avec cette arme, qui aurait du être plutôt donné à un immortel qu’à un humain maigrichon? So sourit. Pitoyable chose, je vais t’écraser.

 

-Au lieu de parler tu ferais mieux d’agir. Lui lança Camaraagan.

 

-Un seul coup sera nécessaire, répondit-il.

 

Camaraagan se releva et reprit son arme qui lui avait échappé des mains.

 

-Tu es pressé de mourir ? Demanda So.

 

-Non, je veux seulement en découdre, mourir… C’est vous qui allez mourir. Répliqua Camaraagan

 

-Bien. Il ne me reste donc qu’une seule chose à faire.

 

Il donna un coup de poing dans le vide et son bras grandit et atteignit le jeune homme.

-Regardez père, voilà votre héros. Il est faible et ne sait même pas tenir une arme. Cela ne peut être le fils de Hanrom.

 

-Si, c’est bien lui, mais je n’ai pas eu le temps de lui apprendre, quoi que ce soit.

 

-Vous attendiez d’être chez votre père pour lui apprendre comment se battre?

 

-L’épée le guidera, répondit Dénomios.

 

-Pff, ce n'est qu’un bout de métal.

 

-Taisez-vous ! Hurla Camaraagan.

 

Ils se tournèrent vers Camaraagan.

 

-Toi, tu ne tiendras bientôt plus sur tes jambes, lança-il à So.

 

-Que de sarcasme, et bien agit.

 

Il leva les bras et lui présenta son poitrail.

 

-Vas-y si tu l’ose.

 

-Je vais me gêner.

 

Il se releva de nouveau, brandit son arme devant lui et couru.

 

-Tu me fais vraiment pitié.

 

Il lança des jets de sable que Camaraagan évita aisément.

 

-C’est impossible!

 

Il sauta et atterrit derrière le dieu, il se retourna et attaqua. Son épée traversa le corps de So.

 

-Je suis fait de sable quand le comprendras-tu?

 

-Je suis un peu long à la détente.           

 

Il fit tournoyait sa lame frénétiquement devant lui. Le corps du dieu se dispersa.

 

-Retourne à la poussière !

 

-Il reviendra, il en n'a pas fini avec toi, dit Juckstar.

 

-Je sais, j’ai juste le temps qu’il me faut pour en finir avec toi.

 

Il envoya son arme, elle transperça le plastron du squelette. Il la regarda un moment vibrer puis dit.

 

-Tu es stupide tu as perdu ton arme inutilement.

 

-Non.

 

Juckstar le regarda sans comprendre.

 

-Tu es un plaisantin.

 

Il dégaina ses armes.

 

-Je me demande si même après ta mort tu garderas ton hum…

 

Un craquement l’interrompit ainsi qu’un bruit de métal. L’épée avait fendu le plastron et s’était plantée devant Juckstar. La pièce d’armure tomba en morceau et laissa la cage thoracique du dieu vulnérable.

 

-Cette armure n’était pas sensé être brisé, même par une arme céleste. Je ne comprends pas.

 

Camaraagan couru, dérapa et saisi son arme au passage.

Il se redressa et voulu attaquer son ennemi, mais celui-ci para l’attaque en croisant ses deus épées devant lui.

 

“Qu’elle est cette puissance qui émane de lui? “ Se dit Juckstar.

 

Camaraagan relança son attaque, Juckstar quitta ses pensées, tailla les côtes de Camaraagan et le repoussa d’un coup de pied. Le jeune homme tomba sur le dos. Le dieu s’avança et lui dit.

 

-Ici s’arrête ta vie, elle aura été courte, mais bon.

 

Au moment où il allait abattre ses deux armes, Camaraagaan se mit sur le côté ce qui lui ouvra un peu plus ses blessures, mais lui permit d’éviter les coups. Il taillada avec les forces qui lui restaient, l’une des jambes de son ennemi. Celui-ci vacilla un court moment puis de cette jambe frappa le torse de Camaraagan. Il gémit.

 

-Tu vas…

 

-Quoi, je n’entends pas ?

 

-…Mourir.

 

Camaraagan avait taillé de part en part le squelette sans qu’il ne s’en aperçoive. Il se démantibula et c’est un tas d’os qui atterrit sur le sol.

 

-Non! Comment est ce possible !? Cria So.

 

Camaraagan vit sa lame devenir rouge un court instant, avant de reprendre sa couleur métallique. L’âme de Juckstar avait été aspirée par celle-ci. La tempête de sable s’intensifia les hommes d’équipage volaient de tout part, un flot de sable brisa la nef en deux  et tout se déversa sur le sol.

 

-Nooooooon.

 

-Camaraagan monte sur mon dos! Hurla Dénomios.

 

Il s’exécuta difficilement à cause de ses blessures. Derrière eux So devenait de plus en plus grand grâce au sables alentour.

 

-Vous ne vous enfuirez pas.

 

Il écrasa à plusieurs reprises ses poings de sable sur le sol, Dénomios avec une dextérité étonnante évita les attaques. Le dieu furieux crachait des jets de sables à n’en plus finir.

 

-Camaraagan as-tu assez de forces pour lui envoyer ton épée ?

 

-Je crois.

 

-Fais-le, son âme sera aspirée !

 

-Mais où vont les âmes que l’épée absorbe.

 

-Elles sont directement détruites, seules les âmes d’immortels peuvent se faire aspirer, pas celles des mortels.

 

-Pourquoi ?

 

-Nul n’a le droit d’aspirer une âme d’humain sauf Mercrédios, mais c’est seulement si l’humain est mort, sinon il n’a pas le droit et même les autres dieux, c’est interdit, par contre pour les âmes d’immortels non, mais l’épée ne le fait qu’à ceux qui ont fait du mal.

 

-Bien compris.

 

Il se tourna et l’envoya dans le corps sablonneux du dieu So. Il stoppa net.

 

-Que..Que m’arrive-t-il?

 

Son corps explosa en de millions de grain de sables et l’épée retourna dans les mains de Camaraagan.

 

-Bien joué.

 

Ils quittèrent cet endroit et partirent vers la mer.

 

24 décembre 2011

TÉRAMA #14 Camaraagan chapitre IV

CHAPITRE IV

 

Camaraagan chevauchait Dénomios, celui-ci courait plus vite qu’un guépard et ne semblait même pas fatigué. Comment faisait-il pour mouvoir son corps énorme aussi facilement? Après plusieurs heures de marches plein nord, ils arrivèrent devant une grande citée qui était la capitale du peuple de Kardan. Elle était majestueuse et très grande et le palais impériale n'avait pas son pareil, il était tout simplement magnifique et richement décoré, il valait à lui seul tous les palais sultanesque du Gerbiji.

 

-Halte! Cria l'un des homme responsable de l'entrée de la capitale.

 

Ils étaient habillés d'une tunique du désert bleu et portaient des cimeterres et des dagues.

 

-Qu'il y a-t-il, demanda Camaraagan, qu'ais-je fais?

 

-Les animaux sauvages même dressés sont interdits dans l'enceinte de la ville.

 

-Mais…, Commença Camaraagan.

 

-Laisse Camaraagan, je vais me faire homme et nous pourrons passer sans problème, chuchota Dénomios.

 

-Très bien, dans ce cas, je vais le laisser plus loin.

 

-Sage décision, répondit l'homme qui s'était adressé à lui.

 

Camaraagan et Dénomios allèrent plus loin et le dieu revêtit son apparence d'homme. Il avait le corps bien fait et les cheveux blonds coupés courts.

 

-Appel moi Yan! Demanda Dénomios.

 

-Très bien.

 

Ils retournèrent aux portes de la ville et purent passer.

 

-D'après toi d'où viennent-t-ils? Je n'ai jamais vu de peaux blanches avant eux. Tu crois que c'est une dépigmentation de la peau? Dans ce cas, j'ai peur que ça m'arrive un jour, demanda le deuxième garde au premier.

 

-Je crois que j'ai déjà entendu parler d'hommes à la peau blanche par des rumeurs venant des villes et villages côtiers. Il paraît qu'ils viendraient d'îles situées à l'ouest. Mais ce ne sont que des rumeurs, répondit le premier garde.

 

-Tu crois qu'un jour ils viendraient nous envahir? Demanda le second.

 

-C'est peu probable, il faudrait d'abord qu'ils puissent supporters le climat, je pense.

 

-Mais les deux qui viennent de passer, ils ont pu le supporter, eux, vu qu'ils ont réussi à venir jusque-là, constata le second.

 

-C'est vrai ça! Maintenant que tu viens de le dire. Donc si ces deux la ont réussi, non seulement à supporter le climat, mais en plus à nous trouver ça voudrait dire que leurs semblables s'ils s'aventuraient jusque-là pourraient nous envahir. Si ça se trouve, c'est des espions que l'on vient de laisser passer.

 

-Il faut qu'on donne l'alarme, dit le deuxième garde.

 

-Nous allons nous arrêter ici, dit Dénomios, afin de faire des provisions pour le voyage.

 

-Mais pourquoi ?

 

-Parce que tu es un humain et que tu as besoin de manger et de dormir. Moi je n’en ai pas besoin.

 

-J’aimerais tant être immortel, dit Camaraagan.

 

-Un jour peut être.

 

-Au faite ou sommes-nous ?

 

-Nous sommes sur les terres du Gerbiji dans le nord d'Ildara. C'est sur ces terres qu'habite le peuple de Kardan, nommé Karadanien. La ville où nous nous trouvons s'appel Houssana, c'est la capitale du Gerbiji. Au Gerbiji, il n'y a que des hommes. Dans cette ville se trouve le portail de Kardan qui est érigé dans la mosquée qui lui est dédiée, parfois il vient rendre visite à ses enfants.

 

-Comment ça que des hommes?

 

-Il existe des peuples autres que ceux du Gérida, le peuple de Kardan, composé seulement d’hommes et le peuple de Neumee, composés seulement de femmes. Le peuple  de Scrackoturx ainsi que le mien, sont composés d'hommes et de femmes comme le peuple Géridien

 

-Comment font-ils pour engendrer?

 

-Kardan engendre lui-même d'autres hommes à l'âge de nourrisson. Ces nouveau-nés sont pris en charge par les imams des mosquées jusqu'à ce qu'ils aient atteint l'âge adulte. Les hommes de ce peuple ne savent pas que les femmes existent. Pareil pour les femmes du peuple de Neumee qui occupent le sud de l'île.

 

-Comment sont nés les peuples mixtes?

 

-Kardan et Neumee voulaient voir si des hommes et des femmes pouvaient vivre ensemble, donc ils ont choisi un homme et une femme et voilà comment est né le peuple Géridien. Quant aux autres peuples mixtes Scrackoturx et moi-même avions décidé de faire comme Kardan et Neumee quand il nous est venu l'envie d'avoir nos propres peuples. Maintenant allons te chercher à manger.

 

-Si j’ai bien compris vous, vos frères et votre sœur avez chacun un bout d'Ildara ainsi qu'un portail et tout un peuple, au nord il y le portail de Kardan et son peuple, au sud il y a le portail de Neumee et son peuple…?

 

-Tu as bien compris, sauf que le peuple de Scrackoturx et le mien ne vivent pas en Ildara, mais sur d'autres îles.

 

Ils trouvèrent de quoi manger chez un marchand.

 

-Que désirez vous, messieurs? Demanda le marchand

 

-De quoi remplir un sac, s'il vous plaît, il faut qu'on en ait en suffisance, pour un voyage jusqu'à la mer, demanda Dénomios.

 

-Très bien.

 

Le marchand s'exécuta et Dénomios le paya. Des gardes passèrent près d'eux et les dévisagèrent.

 

-Ce ne serait pas eux les deux peaux blanches qu'on nous a signalées? Demanda l'un des gardes.

 

-Ça m'en a tous l'aire, répondit le capitaine, et vous là, je vous arrête.

 

-Nous ne faisons rien de mal, rétorqua Camaraagan.

 

-Vous pensez que je vais vous croire? Vous qui n'avez pas la même peau que la nôtre. Certains disent que des êtres pareils à vous, peuplent la mer, ce qui ferait de vous des étrangers, venus s'en doute nous espionner, mais ce ne sont que des racontars véhiculés par des athées. Car les imams produisent un autre son de cloche, ils disent que ce n'est que calomnie de prétendre qu'il existe d'autres hommes ayant une couleur de peau différente de la nôtre, et moi je suis croyant donc  je pense que vous n'êtes pas des étrangers, mais des démons échappés du royaume des Enfers.

 

-Les imams disent vrai, ils n'existent pas d'autres hommes ayant une autre couleur de peau, mentit-il. Mais nous ne sommes pas des démons, nous sommes des immortels, venus passer du bon temps parmi vous autres mortels, et nous avons seulement omis de revêtir des apparences avec la même pigmentation que la vôtre.

 

-Mensonge et que feraient des dieux avec de la nourriture mortel?

 

-Nous désirons simplement découvrir les joies que vous avez à déguster pareils mets, répondit Dénomios. Si vous ne nous croyez pas demander donc au dieu Kardan de venir le confirmer, ajouta-t-il.

 

-Je pense que le créateur a d'autres choses à faire que de venir appuyer vos dires.

 

-Si vous nous tuez. Le créateur risque de se courroucer.

 

-Il a raison, dit l'un des gardes.

 

-C'est moi le capitaine et j'ai des ordres.

 

-Vous prenez donc le risque? Demanda Dénomios.

 

-Bien, qu'on les mène à la mosquée, l'empereur est entrain de prier, c'est lui qui décidera de votre sort.

 

-Je vous remercie, vous ne le regretterez pas, dit Dénomios.

 

-Pourquoi ne leur dîtes-vous pas qui vous êtes? Chuchota Camaraagan.

 

-Je n'ai pas envie d'ameuter toute la cité.

 

Ils furent amenés jusqu'à la mosquée, un très bel édifice fait en marbre. Nos deux amis qui n'avaient jamais vu pareil endroit furent ébahis. L'empereur était agenouillé sur un tapis de prière. Il se leva et fit face aux nouveaux venus. Il avait un turban richement décoré sur la tête et portait un bel ensemble en soie. Il avait une barbe brune bien taillée et un air tranquille. D'un geste de la main, il demanda un coussin, qu'on lui apporta à la minute. Il s'assit dessus et se mit à son aise. Puis accorda la parole au capitaine.

 

-Votre majesté, pardonnez- moi de vous importuner, mais il fallait que je vous voie pour l'affaire suivante. Il nous avait été signalé, que deux intrus à la peau blanche avaient pénétré dans la citée. Sachant qu'il ne pouvait exister pareils êtres sur cette terre et m'appuyant sur ce que disaient les imams à ce sujet. J'en ai déduit qu'il s'agirait de démon. Mais ceux-ci m'affirment être des Immortels venus goûter aux joies du Monde des Mortels. Ne sachant comment rendre justice et voulant éviter toute colère divine j'ai préféré venir vous voir.

 

-Tu as bien fait, je vais demander à l'imam de faire venir notre père.

 

L'imam fut appelé. Celui-ci après s'être présenté, fit toute une série d'offrandes et de prières sacrées. Enfin Kardan se montra aux yeux de tous après avoir traversé son portail. Il était grand et musculeux, avait la barbe et les cheveux coupés court et portait un vêtement ample couleur or. À son arrivé tout le monde s'agenouilla devant lui.

 

-Que me vaux cet appel? Demanda-t-il.

 

-Seigneur Kardan, notre père à tous, nous nous excusons de vous importuner de la sorte, mais nous avions besoin de vos lumières, dit l'imam.

 

-Très bien, j'écoute.

 

-Deux hommes à la peau blanche ont été prit pour des démons, mais ceux-ci le nient et affirment être des dieux.

 

-Qu'ils approchent.

 

Dénomios et Camaraagan approchèrent et Kardan pu les voire. Il reconnut l'apparence humaine de Dénomios et crût reconnaître le nouveau porteur de l'épée.

 

-Tu es bien Camaraagan, le fils de Hanrom? Demanda Kardan au jeune homme.

 

-Oui, seigneur.

 

-Pourquoi l'as-tu amené ici Dénomios?

 

-Dénomios! Dit l'assemblé.

 

-Oui, je suis bien Dénomios, je ne voulais pas divulguer, mon nom par pur principe. Si j'ai amené Camaraagan c'était pour acheter des provisions rien de plus.

 

-Au fait quelle est cette histoire de démon imam? Vous savez bien que vous n'êtes pas les seuls hommes sur cette terre, qu'il en existe d'autres sur la mer. Vous n'avez donc pas mit vos écrits à jour depuis l'attaque des Gréçaïens? Demanda Kardan.

 

-Nous avons voulu cacher à la nouvelle génération ainsi qu'à ceux habitants dans les terres leur existence, car nous voulions oublier ce triste passage de notre histoire et éviter de distiller la peur parmi nos ouailles. Nous avons donc décidé de garder cette conception d'une seule couleur de peaux, ainsi que les démons et avions décidé de traiter d'athée tous ceux qui savaient que d'autres hommes existaient et vivaient à travers la mer, afin qu'ils ne détruisent pas nos efforts de garder tout cela caché.

 

-Je comprends, dit Kardan, mais ce n'est pas en cachant les choses qu'on évolue c'est en les acceptants.

 

-Vous avez raison seigneur, je vais mettre de l'ordre dans tout cela.Veuillez me pardonner.

 

-Bien, je vais me retirer maintenant.

 

Il emprunta son portail et disparut. Dénomios et Camaraagan furent relâchés et purent quitter la ville sans encombre.

 

24 décembre 2011

TÉRAMA #13 Camaaragan chapitre III

CHAPITRE III

 

Les flammes qui happaient le temple du dieu du feu étaient plus rougeoyantes que jamais, car le Bhenrid Némestis était en colère. Son royaume était occupé par son fils et par un mortel : Altrax n’était pas mort et de général, il était passé empereur, car Xanobe avait été tué par Scrackoturx. Le temple était de couleur rouge, des colonnes soutenaient le plafond et les murs étaient gravés de fresques.

 

-Pourquoi es-tu venu mon fils? Et qu’elle est cette apparence ? Tu n’est pas satisfait de ce que tu es ?

 

-Mon père tu sais très bien pourquoi je suis ici et ce que je suis devenu n’a plus d’importance maintenant car tu vas mourir.

-Tu vas me tuer ?

 

-Ne fait pas celui qui n'est au courant de rien, je suis venu pour ta pierre.

 

-Tu ne l’auras pas.

 

-C’est pour ça que je vais te tuer. Altrax tue le !

 

Altrax dégaina ses armes.

 

-Tu crois que le misérable humain qui te sert d’homme de main pourra  attenter à ma vie et bien tu te trompes.

 

Soudain sortirent des murs, des diables en armes, certains tenaient en laisse des salamandres à l’aire agressive.

 

-À moi mes fidèles, tuez- moi ça !

 

Altrax chargea les nouveaux venus et les terrassa un à un. Et les diables disparurent en fumer. Il poussa un cri de victoire qui résonna dans tout le temple et fit s’envoler une nuée de phoenix qui s’étaient perché sur la toiture.

 

-Pauvre fou tu n’auras pas ma pierre.           

 

Altrax saisit ses glaives du bout des doigts et les envoya sur le dieu, celui-ci se les prit en plein cœur. Altrax s’approcha et extirpa la pierre du feu du corps du dieu qui se transforma en flammèche. Altrax la rapporta à son maître. Scrackoturx la prit et l’enfonça dans son corps. Le pouvoir du feu coula dans ses veines. Personne ne pourra le consumer. Puis il eut une étrange sensation et tomba sur les genoux.

 

-Maître est ce que ça va ?

 

Scrackoturx lui avait dévoilé sa véritable apparence après avoir tué Xanobe, donc Altrax n'étais plus dans l'ignorance et savait désormais qui il servait réellement, non pas une magicienne, mais le seigneur des Enfers lui même.

 

-Ce n'est rien, il faut juste que mon corps assimile la pierre et ça prend du temps. Prends la nef et va tous de suite sur l’île de Galwroak.

 

-Très bien.

 

Il partit sur le champ.

 

24 décembre 2011

TÉRAMA #12 Camaaragan chapitre II

CHAPITRE II

 

Il était désemparé et ne savait ou aller, quand soudain sortit de nulle part Whitefury. Il se leva de toute sa hauteur et regarda Camaraagan. celui-ci prit peur et dégaina l'épée.

 

-Comment t'appelles-tu? Demanda Whitefury.

 

-Qu'est-ce que ça peut vous faire? Et depuis quand les ours parlent-ils?

 

-Je t'ai posé une question. Et il serait sage que tu y répondes, dit Whitefury.

-Camaraagan.

 

-Tu es le fils de Hanrom, n’est-ce pas ?

 

-Oui.

 

-Ton père à ses vingt ans fut choisi par les Bhenrids afin de porter une épée, qui a été commandée jadis au dieu forgeron. Elle a été conçue pour tuer le dieu Scrackoturx. Malheureusement celui-ci fut au courant et fit tout pour s'en emparer. Je vais donc t’aider, comme j'ai aidé ton père et te permettre de finir cette quête que celui-ci n'a pu accomplir à cause de la guerre que Scrackoturx a orchestré afin de récupérer l'épée et de ses nouvelles responsabilités en tant que chef. Si la guerre n'avait pas eu lieu Scrackoturx aurait déjà trouvé la mort.

 

-Je veux bien de votre aide.

 

-J’ai une chose à te dire. Je sais que tu n’as pas grandi  avec tes parents, car ils sont mort. Ta mère était ma fille, elle s’appelait Armanias.

 

-Ma mère était une déesse !?

 

-Oui.

 

-Mais ce n'est pas possible, la doyenne de mon village m'a dit qu'elle était morte en me donnant la vie. Et si elle était vraiment une déesse, logiquement elle n'aurait pas pû mourir, n’est-ce pas Dénomios? De plus elle se nommait Élasha et non Armanias

 

-Oui, je suis Dénomios et ta mère était bien ma fille. Je l'avais conçue avec ma demi-sœur Neumee, donc cela fait bien d'elle une déesse, quant à ton son nom, elle en a changé tout simplement. Mercrédios a pu s'emparer de son âme car elle avait choisi de vivre parmi les mortels, par amour pour ton père ce qui fit qu'elle perdit son immortalité. Elle siégeait autrefois au Tribunal des Dieux, qu'elle présidait. Mon demi-frère Kardan, ma demi-sœur Neumee, mon demi-frère Scrackoturx et moi-même y siégions aussi. Chaque mort était jugé par ta mère, soit il rejoignait le royaume de Scrackoturx : L'Enfer où soit, il rejoignait mon royaume : le Paradis. Kardan et Neumee approuvaient ou refusaient, ce qui était très rare. Ouroboros n’a pas emmené l’esprit de ta mère au Tribunal des Dieux comme il aurait dû le faire, mais il l'a gardé en sa possession.

 

-Vous n’avez pas essayé de la récupérer ?

 

-Mercrédios vit dans un endroit où pas même un dieu ne peut y accéder et j’ai dû me rendre à l’évidence, je ne reverrais jamais ma fille.

 

-Comment ça pas même un dieu ne peut y accéder ?

 

-Il vit en fait dans un endroit inconnu, s'en doute créé par lui-même.

 

-Je vais aller chez Scrackoturx et le tuer, puis je demanderai à votre fils de ramener ma mère dans le Monde des Mortels.

 

-Avant de tuer Scrackoturx, il va falloir d'abord l’empêcher de devenir plus puissant, car il compte prendre le pouvoir des quatre pierres élémentaires détenues par les Bhenrids. Nous devons l’empêcher de prendre la pierre de l’eau. Allons chez le dieu Galwroak.

24 décembre 2011

TÉRAMA #11 Camaaragan chapitre I

ÉPOPÉE DE CAMAARAGAN

 

CHAPITRE I

 

Les années passèrent et Camaraagan grandit, il avait atteint vingt ans et se battait farouchement contre des brigands, armé d’un simple bâton. Il leur fit mordre la poussière. Le vieil homme aveugle qui avait été la proie de ces hommes le remercia et le conduisit vers l’arbre à l’épée, arbre dont avait parlé le jeune homme juste avant l’attaque. Le vieillard avait les  cheveux longs et grisonnant, un bandeau pour cacher ses yeux aveugles et une longue toge blanche et déchirée. Camaraagan avait des galoches marron, un sayon bleu et jaune, des braies bleues et une saie noire.

 

-Une question me turlupine, mon jeune ami.

 

-Quoi donc ?

 

-Pourquoi recherches-tu cet arbre ?

 

-Tous simplement pour reprendre l’épée qui a appartenu à mon père.

 

-Te nommes-tu Camaraagan ?

 

-Oui, pourquoi ?

 

-Parce que je voulais être sur de ne pas conduire un autre de ces traînes savates qui ne mérite pas de la portée.

 

-Je vois.

 

Une fois à l’arbre, Camaraagan se pencha respectueusement devant le végétale. Il déposa ses mains sur la garde de l’épée et l'arracha au tronc. La lame brillait de mille éclats. Il regarda l'arme avant de la passer à sa ceinture. Le vieil homme le considéra un moment puis il partit. Camaraagan se retrouva seul.

 

24 décembre 2011

TÉRAMA #10 Hanrom chapitre IX

CHAPITRE IX

 

La dernière année de cette guerre pour l'épée fut l’une des plus sanglantes. Hanrom avait perdu sa femme, mais en échange il avait gagné un fils. Camaraagan fut confié à la doyenne et Hanrom aidé des trois autres tribus partit contre les envahisseurs, envahisseurs qui avaient assiégé les peuples du Gérida après plusieurs batailles menées sur tous les fronts.

 

La dernière bataille eut lieu dans la forêt du Gérida bordant la chaîne de montagnes. L’armée de Gréçaï  étaient composés d’une trentaine de phalanges, lances en avant et bouclier contre le corps. Les Scalls et leurs alliés faisaient face. Le général Altrax était devant son armée. Il  dégaina ses deux glaives et hurla.

 

-Première phalange en ordre de marche !

 

Soudains les archers des peuples du Gérida firent voler leurs flèches, elles obscurcirent le ciel et s’abattirent comme de la grêle sur les boucliers levés de l'armée de Gréçaï. Mais malgré ça ils continuèrent à avancer. Hanrom était assis sur son ours blanc qu’il avait appelé Whitefury. Il était caparaçonné de la tête aux pattes. Son cavalier lui ordonna de courir sur la phalange qui avançait dangereusement, l’animale chargea et percuta la phalange qui se brisa, le plantigrade se dressa sur ses pattes arrière et fit volé les soldats en l’aire. Altrax pesta contre l’animale et se laissant gagné par la haine qui coulait dans ses veines, d'un mouvement du bras, ordonna à ses hommes de chargés. Les phalanges furent détruites et les soldats se ruèrent sur l’ennemi, la bataille fut sanglante, les corps volaient et le sang coulait en abondance, Hanrom fit battre la retraite. Alors que ses hommes quittaient le champ de bataille, lui protégeait les arrières. Il se fit encerclé. Altrax approcha et ses hommes le laissèrent passer. En voyant l’épée runique entre les mains de Hanrom il sourit.

 

-Cela fait maintenant dix ans que je me bats et que je fais verser du sang sur cette île et j’ai perdu beaucoup de mes hommes contre le peuple du sud et le peuple du nord et tous ça pour une vieille épée. Tu vas mourir et je vais enfin pouvoir rentrer chez moi.

 

-Désolé de te le dire, mais tu ne partiras pas avec cette épée, lui lança Hanrom.

 

-Ton père a été tué durant cette guerre et tu as perdu beaucoup de tes hommes pour un bout de métal. Donnes-moi cette épée et je quitterai l’île sans rien emporté d’autres!

 

-Tu devras l’arracher à mon cadavre.

 

-Bien, descends donc de ta bestiole et viens te battre!

 

Hanrom descendit et dégaina son arme. Whitefury s’occupa des hommes d’Altrax à grands coup de pattes. Altrax tourna sur lui-même telle une toupie en furie et tailla le plastron de Hanrom, celui-ci tomba sous l’impact. Il se redressa et voulu lui faire un coup d’estoc, mais le général para l’attaque avec ses deux glaives. Il se battait comme un possédé. Hanrom évitait les coups et parait comme il pouvait. Altrax le plaqua contre un arbre avec sa jambe gauche et positionna un glaive de chaque côté de son cou. Au moment où il voulut lui faire sauter la tête, le chef Scall lui planta son épée dans le poitrail. Altrax partit en arrière et Hanrom le poussa vers l’arbre en face et planta le bout de l’épée qui sortait du corps d’Altrax dans l’écorce. Le chef ennemi fit tomber ses deux glaives et essaya de repousser Hanrom qui tenait encore son épée. Altrax réussit à repousser Hanrom qui tomba sur le sol. Il essaya d'extirper l'arme mais sans succès, celle-ci resta donc plantée au plus profond de son corps.

 

-Sois maudit! Gémit Altrax.

 

Il crachota un peu de sang et tomba sur la garde de l'épée. Whitefury fixa le Gréçaïen et voyant qu'il avait poussé son dernier soupir marcha vers Hanrom et le mit sur son dos. Il fit un long parcours jusqu’au village Scall, là-bas Hanrom fut accueilli en héros et l’on fit la fête. Plus loin, Scrackoturx trouva le général planté à un arbre et s'approcha de lui.

 

-Tu es vraiment pitoyable Gréçaïen. Réveille toi! As-tu oublié que je t'ai donné la vie éternelle?

 

Altrax ouvrit les yeux.

 

-C'est, vous ? Comment êtes-vous venue?

 

-En nef, quelle question, répondit celui-ci. Je vais vous sortir de ce mauvais pas.

 

Scrackoturx essaya de retirer l'épée, mais sans succès.

 

-Enfer, je ne peux la retirer.

 

Il s'éloigna de l'arbre, saisit un glaive et découpa Altrax, le corps de celui-ci tomba et une fois à terre se reconstitua.

 

-Je vous remercie de ce don, dit Altrax.

 

-Ce n'est pas le moment de bavasser. Je ne peux m'emparer de l'épée, mais je ne veux pas repartir sans avoir tué le Scall.

-Qu'attendez vous de moi maîtresse? Demanda Altrax.

 

-Rejoins ma nef, elle est à la sortie de la forêt et attend moi!

 

-Bien.

 

Scrackoturx prit l’apparence d’une Scall, se rendit au village et on le laissa passer. Il prit part aux festivités et chercha Hanrom des yeux. Dès qu'il le vit, il lui planta une dague en plein dans le cœur. Hanrom tomba à genoux, Scrackoturx s'éloigna et fut masqué par la foule, venue se presser autour de leur chef agonisant. Hanrom arracha l'arme et regarda le ciel.

 

-Pardonnez-moi Bhenrids, je n'ai pas pu mener à bien ma quête et j'en suis navré.

 

Sa vue se voila et il se pâma, sa chute fut accompagnée de  gémissement et de plainte.

 

-Élasha j'arrive, dit-il avant de tomber dans le sommeil de mort.

 

Le lendemain, on l’enterra à côté de sa bien aimée, Camaraagan pleurait dans ses langes, la vieille doyenne le calma comme elle pouvait. Les funérailles de leur chef ainsi que celles de tous les morts du clan durèrent une semaine et on les pleura longtemps.Whitefury repartit chez lui.

 

24 décembre 2011

TÉRAMA #9 Hanrom chapitre VIII

CHAPITRE VIII

 

Altrax et la flotte jouaient de malchance, ils furent arrêtés par plusieurs tempêtes, se perdirent maintes fois et durent se ravitailler souvent afin de reconstituer leurs approvisionnements perdus pendant les tempêtes ou trop mal gérés. Ils durent subir plusieurs attaques menées contre des pirates ou des monstres marins échappés du Royaume de l'Eau. Altrax était désespéré, les éléments se jouaient d'eux et la mer capricieuse ne se laissait pas naviguer facilement et ça il ne pouvait plus le supporter. Il s'agenouilla et leva ses poings desserrés à la face du ciel et de l'eau et dit ces paroles.

 

-Dieux élémentaires tout puissants, Bhenrids, pourquoi laissez vous les éléments ainsi que la malchance se jouer de nous et ne faîtes rien pour les en empêcher? Qu'avons-nous fait pour jouir de tels malheurs?

 

Mais ses questions demeurèrent sans réponses. Ils avaient donc perdu deux ans en mer et au début de la troisième année, ils arrivèrent enfin à terre. La flotte s'était divisée en deux escadrilles, l'une s'était dirigée plein nord et l'autre plein sud. Altrax prit le commandement de l'escadrille en partance pour le nord.

 

-Nous sommes enfin arrivé à terre, ce n'est pas trop tôt, j'en avais assez de perdre mon temps sur la mer, dit Altrax.

 

Il descendit sur la terre ferme et s'agenouilla sur le sol.

 

-Il n'y a rien de mieux que le plancher des vaches.

 

Il prit une poignée de sable et la laissa s'échapper de sa main, puis il se redressa. Déjà ses hommes commençaient à descendre des embarcations et à préparer le campement.

 

-Il nous faudra être sur nos gardes, car cette île n'a été explorée que sommairement et cela remonte à un moment déjà, dit l'un des généraux.

 

-J'en ai conscience, dit Altrax.

 

Il regarda la carte et dit:

 

-On ignore tout de sa démographie, rien qu'au nord, ni même où l'on peut espérer se réapprovisionner. C'est une guerre vouée à l'échec, on nous envoie ici et l'on ne connaît rien non plus des us des habitants. Nous n'avons pas d'allié et nous ignorons si les autochtones de cette partie de l'île seront disposés à nous aider.

 

-Pourquoi l'empereur nous envoie-il en guerre contre une peuplade dont on ignore tout, en plus sur une île à peine explorée? Demanda le capitaine.

 

-C'est pour récupérer l'épée magique qu'une étrange dame s'est fait voler, répondit Altrax.

 

Il ne savait pas que la dame en question était Scrackoturx, il pensait juste que c'était une magicienne. 

 

-Pour un bout de métal! S'exclama le capitaine, c'est une blague! Je n'arrive pas à croire que notre empereur se soit laissé embobiner par une dame, elle lui a fait les yeux doux ou quoi?

 

-Je ne sais pas, mais elle doit avoir beaucoup d'influence si elle arrive à faire ployer un empereur aussi facilement.

 

Une fois le campement établit la troupe mangea de bon cœur autour d'un grand feu de camp. Ils étaient tous en joies, car après tous les périls en mer qu'ils avaient dû affronter, ils pouvaient maintenant se reposer et festoyer sur le plancher des vaches. Le vin paraissait couler à flot sans aucune limite et la viande grillé ne semblait jamais manquer, mais c'était seulement en apparence, car une fois que le matin survint et que tout le monde fut dégrisé, tous se rendirent compte qu'il ne restait plus rien à manger. Altrax eut du mal à garder le moral.

 

-Il va falloir se contenter du peu qu'il reste, c'est-à-dire un peu d'eau et tout juste de quoi tenir une journée.

 

Il attacha son plastron et ses cnémides, agrafa sa cape, mit son heaume  et ordonna aux soldats de faire de même et de le suivre. Ils quittèrent la plage et entrèrent dans les terres. Le soleil  était entrain de se lever et une nouvelle journée venait de commencer. Ils marchèrent plusieurs jours et finirent par trouver un village lié au sultanat du sultan Jafir. Et sans le savoir Altrax allait perdre trois ans à combattre ce grand stratège qu'était Jafir et perdit beaucoup d'hommes.

 

 Altrax et son armée après avant passé trois ans  à combattre le sultan Jafir durent ériger un campement entouré par une palissade en bois afin de faire une halte. Ils survécurent pendant un ans en pillant des villages à l'entour, mais durent subir les représailles des villes faisant partis du même sultanat que les villages pillés. La troupe d'Altrax à la fin de cette sixième année se résuma à une centaine d'hommes. La troupe partit au sud n'avança guère, elle aussi avait été réduite et du s'arrêter pendant un moment. Altrax avait raison, cette guerre pour l'épée était vouée à l'échec. Les deux troupes jouèrent leurs dernières cartes et demandèrent des renforts et bien sûre les messagers mirent du temps non seulement à chercher les renforts mais en plus à revenir avec et deux nouvelles années furent perdues. Au début de la neuvième année, les renforts rejoignirent les deux troupes, les terres du nord et du sud furent traversées et le Gérida fut encerclé, de nombreuses batailles s'en suivirent et menèrent à la dixième et dernière année de cette guerre pour l'épée.

24 décembre 2011

TÉRAMA #8 Hanrom chapitre VII

CHAPITRE VII

 

Il pleuvait sur l'île de l'empereur Xanobe. Altrax était debout sur l'un des pontons du port de l'île et regardait la mer démontée, une tempête s'était abattue et empêchait les nefs de quitter le port. Les navires arrimés tanguaient violement sur l'eau houleuse. Les avirons étaient rentrés et les voiles pliées.  La cape du général s'était gonflée d'eau à cause de la pluie et voletait lourdement derrière lui. Il était imperturbable malgré les embruns qui menaçaient à chaque fois de l'emporter, le monde pouvait bien s'écrouler autour de lui, il n'en avait cure, il était tellement dégoutté de devoir rester à quai que rien d'autre ne compter.

 

-Ce n'est pas aujourd'hui que les nefs vont partir, dit-il l'air maussade.

 

-Ne vous en faites pas pour ça.

 

Il se retourna et vit Scrackoturx toujours sous son apparence de femme. Sa robe était toute mouillée et plaquée contre son corps svelte.

 

-Les tempêtes ne durent jamais éternellement, elles sont éphémères tout comme les vies humaines.

 

-J'étais pressé d'en découdre et voilà que cette fichue tempête nous retarde.

 

-Il ne faut pas vous préoccuper pour des choses si futiles, seul compte la mission qui vous a été assignée.

 

-Comment la menée à bien, si même les éléments s'en mêlent?

 

Le dieu soupira, il avança jusqu'au bout du ponton et leva ses bras blancs. La tempête se calma aussitôt et le soleil reparu. Les dernières gouttes de pluie tombèrent, la mer commença à se calmer et un arc-en-ciel apparu.

 

-Voilà qui est fait, dit Scrackoturx. Vous pouvez maintenant y aller, la voie est libre, plus rien ne pourra vous empêcher de mener à bien cette quête.

 

Il tourna les talons et ne laissa que l'eau dégoulinant de ses cheveux et de sa robe derrière lui. Les nefs purent partirent une fois l'eau évacuée et les voiles séchées. Altrax et sa flotte quittèrent le port et rejoignirent les nefs des autres îles qui les attendaient.

 

4 décembre 2011

TÉRAMA #7 Hanrom chapitre VI

CHAPITRE VI

 Le navire de Scrackoturx mouilla sur les côtes de l’île de l'empereur Xanobe située à l'ouest d'Ildara, non loin de l'île de Néméstis et d'autres îles appartenant à d'autres roi. Le palais et la cité fortifiée faisaient toute l’île de l'empereur Xanobe. Scrackoturx descendit de son embarcation et se déplaça sur le ponton. Des soldats l'abordèrent. Ils avaient un plastron, un glaive, une lance, un casque grecque, des cnémides, un bouclier en bronze et une cape rouge. Le capitaine de la garde approcha et fixa la visiteuse :

 -Que faites-vous ici? Et d'où venez vous?

 -Je viens voir l'empereur Xanobe est-ce interdit?

 -Non, mais l'empereur n'a que faire des doléances d'une femme, surtout si elle vient d'une autre île. Votre roi n'a pas de temps à vous accorder ou quoi? À moins qu'il se contre fiche des doléances de son peuple, dans ce cas je peux le comprendre, c'est d'un ennui.

 -C’est pour passer un accord avec lui.

 -Passer un accord avec l'empereur! Maître absolu des îles de Gréçaï! Ha ha ha! Une femme venue d'on ne sait ou voudrait passer un accord avec l'empereur Xanobe. Et qu'est ce qui vous fait croire qu'il voudra vous écouter, surtout pour pareille sornette? Désolé, mais je me vois dans l’obligation de vous reconduire à votre embarcation.

 Les yeux de Scrackoturx devinrent rouge sang et d’un coup de bras, les soldats furent étalés.

 -Je n'ai à recevoir d'ordre de personne.

 Elle marcha entre les corps brisés et sans vie et alla ensuite vers les portes de la citée.

 -Halte là! D'où venez vous? Demanda l'un des gardes.

 -De l'île du roi Aldérick, mentit elle.

 -Commerce, affaires ou mendicité?

 -Affaires.

 -Dans ce cas, vous êtes la bienvenue, tant que vous n'importunez pas l'empereur et son peuple.

 Elle pénétra dans la cité qui était des plus grandes, le marché battait son plein et les commerçants venus de toutes les îles de Gréçaï étaient présents. Elle arriva ensuite devant les portes du château. Les gardes lui ouvrirent et elle pénétra à l'intérieur. La salle du trône était immense, le plafond était vitré et les rayons du soleil éclairaient les lieux. Des tentures recouvraient les murs en marbre blanc et des statues colossales érigées en ligne, pointaient leur tête de bronze vers le plafond et tendaient leurs bras nus. Elle se dirigea vers le trône de l'empereur Xanobe. Il était vieux et approchait de la soixantaine, il était revêtus d’une tunique de style grecque et portait une couronne.

 -Que me voulez-vous femme ?

 Des soldats étaient postés derrière la femme sombre.

 -Je viens vous proposer un accord.

 -J'écoute.

 -Je recherche un jeune Scall qui possède une épée runique qu’il m’a dérobée. Si vous le retrouvez et que vous me rendez mon bien, je vous ferai le maître d'Ildara.

 -Comment être sûr que tu ne me mènes pas en bateau ?

 -Vous pouvez me faire confiance…

 Les yeux de Scrackoturx devinrent rouge sang et il quitta son apparence de femme. Il toucha le plafond tellement il était grand, sa peau était velue et noire, deux cornes saillaient sur son front et sur ses joues, il avait cinq yeux et deux grandes ailes sombres.

 -…Car je suis Scrackoturx.

 Les gardes qui l’encerclaient se prosternèrent. Xanobe se figea, il suait à grosse goutte et ses mains étaient crispées sur les accoudoirs de son trône.

 -Vous me croyez maintenant ?

 Xanobe se leva et s’agenouilla :

 -Je vous suivrais jusqu’à la mort. Ho! Notre bien aimé créateur.

 Il se releva et fit appeler le général de son armée. Un grand homme de deux mètres arriva par une porte dérobée. Il avait les cheveux brun foncé, de la barbe et il était musclé. Il portait un plastron de couleur noir, sa cape était en lambeaux, son heaume avait subi beaucoup de dégâts, il avait deux glaives et des cnémides.

 -Altrax vous voilà. Rassemblez toutes nos forces et que chaque île nous envoi ses soldats! Nous partons en guerre contre les peuplades d'Ildara. Les détails vous seront donnés en temps et en heures, vous pouvez disposer.

 -Mais nous ne savons que peu de choses sur cette île, votre majesté. La seule expédition qui a été lancée là-bas date depuis plusieurs années et n'a rapportée que de très minces informations ainsi qu'une carte des plus incomplètes et nous ne savons absolument rien de ses habitants.

 -Je sais, il vous faudra faire avec.

 Scrackoturx avait repris son apparence d’emprunt et rejoignit Altrax dans ses appartements. Celui-ci consultait une carte de d'Ildara. Scrackoturx s’approcha de lui et déposa ses mains sur ses épaules.

-Vous réfléchissez trop.

 -Vous êtes celle que j'ai vue en audience avec l'empereur? Demanda Altrax.

 -Oui, répondit elle, et c'est de mon audience avec l'empereur que vous devez cette quête, ou plutôt cet ordre de guerre.

 -C'est donc pour vous que l'on part en guerre? Pourquoi?

 -Un jeune homme d'une des peuplades situées au centre d'Ildara m'a dépossédé d'une épée de grande valeur.

 -Je vois. Vous pouvez me montrer ou je peux trouver ce voleur? demanda-t-il en montrant la carte de l'île.

 -Ici, dit elle.

 Elle fit une croix à l'aide d'une dague.

 -D'après les informations de la carte, il y aurait une chaîne de montagne à cet endroit. J'espère qu'il y a un passage facilement praticable, dit Altrax.

 -Je vous ai entendu dire que vous ne savez pratiquement rien sur cette île, connaissez vous au moins son emplacement? Demanda Scrackoturx.

 -Non.

 -Vous la trouverez, je vous fais confiance. Un conseil prenez l'île en étau et progressez ensuite jusqu à son centre, là vous trouverez les Scalls ainsi que d’autres tribus. Ils s’uniront sans doute, mais une fois encerclés convenablement, ils ne pourront se défendre sur tous les fronts. Vous les affamerez et les épuiserez au combat et puis je vous laisse deviner le reste.

 -Ils seront à ma merci.

 -Oui.

 Elle lui souffla dans le creux de l’oreille.

 -Je vous ferai empereur des îles de Gréçaï et d'Ildara. Vous serez mon champion et vous aurez la vie éternelle.

 Il se retourna vers elle.

 -Êtes-vous une magicienne? demanda-t-il.

 -Pas besoin d'être une magicienne, pour être capable de telle chose.

 Elle posa sa main gauche sur son torse découvert, au niveau du cœur. Puis elle enfonça ses ongles dans la peau. Le général se sentit vidé tout d’un coup comme dépossédé de son âme, puis une grande force s’insinua en lui et il devint le pantin de Scrackoturx.

 -Tu m’appartiens.

 

 

 

4 décembre 2011

TÉRAMA #6 Hanrom chapitre V

CHAPITRE V

 -Hanrom est revenu, il est là, criait un jeune enfant.

 Tous les villageois se rassemblèrent sur la place centrale du village. Les villageois découvrirent avec stupeur un ours blanc portant sur son dos un corps. Arckon et sa femme coururent vers la boule blanche et saisirent leur fils. Ils l’emmenèrent chez eux et le mirent dans des couvertures bien chaudes. Sa mère lui fit un bon potage et son père alluma le feu dans l’âtre. Élasha se présenta à leur porte et demanda si elle pouvait aider. Arckon la regarda, il était assez massif, avait des cheveux roux et une barbe tressées. Il lui dit :

 -Va à son chevet! Nous nous occupons du reste.

 -Bien.

 Elle monta à l’étage et vit Hanrom sous une pile de couvertures, le feu crépitait près de son lit. Elle s’assit à côté du lit et le regardait.

 -Ne meurs pas, reste avec moi ! Disait elle.

 Le corps de Hanrom se mit à bouger et son bras droit saisi l’une des mains d’Élasha.

 -Pourquoi mourrai-je ?

 Il la regardait de ses yeux fatigués.

 -Tu croyais sincèrement que je ne reviendrai pas vivant ? Je ne suis pas fait dans le même bois que les autres.

 -Tu es surtout persévérant et fort de caractère. Excuse-moi j’ai douté de ta parole.

 -Je vais même faire plus que te pardonner.

 Il la regarda droit dans les yeux et dit :

 -Élasha veux-tu être ma femme ?

 Elle soutient son regard et répondit sans hésiter :

 -Oui.

 Le lendemain sur la place du village, ils scellèrent leur union devant le druide. Hanrom était dans un complet en cuir noir et Élasha dans une belle robe blanche et avait une couronne de fleur sur la tête. Ils dirent tous les deux un grand "oui" et s’embrassèrent sous une pluie de pétales. Ils allèrent folâtrer dans un lac et se parlèrent tous les deux sur l’herbe verte de la prairie pendant toute la journée.

4 décembre 2011

TÉRAMA #5 Hanrom chapitre IV

CHAPITRE IV

 Hanrom marchait péniblement dans les neiges éternelles de la chaîne de montagnes entourant le Gérida. Les Scalls attachaient beaucoup d’importance au rite de passage qui faisait la jonction entre la vie d’enfant du jeune mâle et sa vie d’adulte. Hanrom avait beau être le fils du chef : Arckon, cela ne l’empêchait pas de devoir faire ce rituel. Du givre recouvrait son visage fortement bleuté à cause du froid. Il était emmitouflé dans son manteau de fourrure et tenait fermement la garde de son épée avec sa main droite. Une tempête de neige s’abattit soudain sur lui. Il imaginait Élasha entrain de pleurer dans son lit, en pensant qu’elle ne le reverrait plus jamais. Ceci lui donna la force de continuer, de se dépasser et de survivre pour revoir sa bien aimée. Il avait déjà passé une semaine dans les montagnes. Il avait essayé de chasser plusieurs fois, mais cela était vain. La faim le tiraillait. Soudain il s’arrêta, il avait distingué une forme dans la tempête, une énorme forme, qui semblait l’avoir aperçut.

 Elle disparut de sa vue. Un ours surgit derrière lui, ses babines étaient retroussées et ses deux pattes avant étaient dressées au-dessus de sa tête. Hanrom se retourna et se fit étaler par l’animal. La forme qu’il avait aperçue et qui avait subitement disparut, se dressa de toute sa hauteur : c’était un deuxième ours, un ours blanc. Le nouvel arrivant décocha un coup de patte à son adversaire, celui-ci se rua et prit en étau le coup du sauveur de Hanrom. Le jeune homme dressa son épée et transperça le poitrail du premier ours, il rugit de douleur. L’ours blanc en profita et décocha une rouste à l’ennemi. Celui-ci affaiblit et blessé tomba sur la neige et l’imprégna de son sang qui suintait de sa blessure. Hanrom le finit avec son arme. La neige le recouvrit ensuite.

 Hanrom souffla un peu, puis il se décida après avoir entendu son estomac criait famine de désensevelir l’animal et de le dépiauter pour le manger ensuite. Le plantigrade blanc eut droit à sa part. Hanrom regarda son nouvel allié et se demandait pourquoi celui-ci l’avait aidé. Voyant qu’il ne trouverait pas de réponses, il réfléchit à l’endroit ou il pourrait dormir. La fatigue le gagna et il tomba dans la neige. L’ours blanc le mit sur son dos et marcha de son pas pesant dans l’épaisse couche de poudreuse.

 

4 décembre 2011

TÉRAMA #4 Hanrom chapitre III

CHAPITRE III

 Les plaines du Gérida étaient des plus magnifiques en cette saison, les champs étaient bien blonds et les prairies bien vertes, il en était de même pour sa forêt qui longeait la chaîne de montagnes au front haut et enneigé  et qui formait comme une boucle autour de tout cela. Galbox planait souvent au-dessus du Gérida avec sa nef.

 Hanrom avait toujours était un garçon turbulent. Le jour de ses vingt ans alors qu’il marchait dans les plaines du Gérida et regardait le ciel bleu azur, une lumière traversa le ciel et vint s’écraser plus loin. Il courut vers l’emplacement où il avait vu se diriger cette lumière et s’arrêta stupéfié devant une épée à la lame étincelante. Il la trouvait bien belle et se demandait d’où pouvait provenir cette arme, ne trouvant pas de réponse, il décida de s'en saisir. Il posa ses mains sur la garde et au moment où il allait arracher l'épée à l'emprise de la terre, un cortège de morts venant de nulle part s'approcha de lui. Hanrom sortit l'épée de la terre et se prépara au combat. Les morts enguenillés le fixèrent de leurs yeux vides.

 -Laisse cette épée! Mortel, ordonna le chef des morts.

 -Je l'ai trouvé, je la garde, répliqua Hanrom.

-Ne t'insinue pas dans les affaires des dieux. Notre maître Scrackoturx nous a fait quitter son royaume pour venir chercher cette épée en son nom et nous a promit que si nous la lui ramenions, il nous ferait rester dans le Monde des Mortels.

 -Venez la chercher alors!

 - Il n'a rien contre toi, mais si tu t'opposes à lui, nous te tuerons.

 -Vous pouvez toujours essayer, soit dit en passant, je n'ai pas peur de la mort, car je sais que je n'irais pas en Enfers comme vous. Sinistres laquais du sombre Scrackoturx.

 -Assez! Nous allons te faire payer ton arrogance.

 -Approchez, que je vous ramène de ce pas auprès de votre maître, mais sans l'objet de sa convoitise.

 Ils dégainèrent leurs armes et marchèrent droit devant. Le combat dura un moment et Hanrom finit par être submergé. C'est alors que le froid Galbox, fils du sombre Scrackoturx vint à son aide et gela le reste de la cohorte avant de la faire exploser.

 -Je vous remercie Der Galbox, dit Hanrom.

 -Je ne pouvais pas laisser mourir sans rien faire le porteur de l'épée.

 Galbox était immense et son corps été fait de glace et de neige.

 -Comment ça le porteur !? Demanda Hanrom.

 -Tu détiens l'épée qui fut forgée par le Der Tanrock et qui permet de tuer un dieu. Elle fut commandée par les Bhenrids, afin de défaire le sombre Scrackoturx et c'est toi qui as été choisi pour la porter et mettre un terme à l'existence de mon père. Cette tâche t'incombera jusqu'à ce qu'elle soit achevée. Il te faudra garder l'arme sur toi en permanence, jusqu'à ta confrontation contre le seigneur des Enfers. Maintenant va!

 -Vous m'avez aidé alors que je porte sur moi la némésis de votre père. Pourquoi?

 -Je suis peut-être le fils de Scrackoturx, mais ce n'est pas pour ça que j'approuve ses faits.

 -Pourquoi les Bhenrids veulent sa mort?

 -Il est devenu hors de contrôle, il y a peu et veut régner sans partage sur Térama, nul ne sait pourquoi. Devant tant de violence et de haine les Bhenrids n'eurent d'autres choix que d'employer la manière forte, ils décidèrent donc de demander à Tanrock de leur forger cette épée que tu tiens, pour l'occire et l'empêcher de mener ses sombres projets à bien.

 Il disparut et rejoignit sa nef. Hanrom rengaina larme et n'oublia pas les paroles du dieu. Il quitta l'endroit et s'en alla marcher dans les champs entourant son chez lui en sifflant. Les paysans qui étaient entrains de couper les blonds blés le regardèrent étonnés et se demandaient ce que le fils de leur chef avait bien pû faire pour être aussi guilleret. Il traversa la porte du village et vit Élasha avec son corps fin et sa belle poitrine, ses cheveux châtains étaient détachés et le vent les faisait volés. Elle était dans sa robe jaune et le regardait les bras croisés, elle avait sans doute fini son travail dans la boulangerie de ses parents. Il s’approcha d’elle, planta l’épée dans la terre et la serra dans ses bras.

 -Je ne t’ai pas trop manqué? Lui demanda-t-il.

 -Si tu veux le savoir. Je n’ai pas arrêté de penser à toi pendant tous mon travail, répondit-elle avec un sourire.

 Elle regarda l’arme et demanda.

 -Et ça ?

 -Ho! Je l’ai trouvée quand je me suis promené. Ça doit être Tanrock qui l’a envoyé depuis sa forge jusqu’ici, dit-il en riant.

-Oui, sans doute, dit elle l’air soucieux.

 -Tu as un problème ?

 -Tu sais… Tu vas bientôt devoir prouver ta valeur pendant le rite de passage.

 -C’est de ça que tu as peur?

 -Oui.

 -Je vais m’en sortir ne t’en fait pas, je n’ai peur de rien tu le sais bien.

 -Je ne demande qu’à te croire.

 -Ne pense plus à ça, tout se passera bien tu verras. Allons flâner un peu tu veux bien ?

 Elle acquiesça. Il lui saisit la main et l’entraîna avec lui.

 

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